"Je n'ai vu le général Brosset qu'une seule fois : je devais combattre en liaison avec lui quelques jours plus tard et j'ai appris sa mort - en allant prendre les ordres au quartier du général de Lattre. Par ses qualités de chef militaire, sa jeunesse et sa rayonnante énergie, il incarnait un des rêves séculaire de la France : lorsque quelques jours plus tard nous partîmes d'Altkirch - ou les troupes autrichiennes étaient venus jadis présenter les armes au cadavre de Marceau - pour les combats de Dannemarie, je compris ce que Diego avait été pour ses soldats, un général de l'an II"