Historique

De Fontainebleau à Coëtquidan

L’Histoire de la formation des Officiers de l’Armée de terre reflète, de RICHELIEU jusqu’à nos jours, le souci constant des gouvernements successifs de la France, de donner aux jeunes gens qui ont la vocation du métier des armes, l’éducation la mieux adaptée à leurs futures tâches d’Officiers.saint cyrien 1814

Les différentes formules auxquelles l'Ancien Régime et ceux qui lui ont succédé eurent recours témoignent ainsi du désir d’obtenir les meilleurs résultats possibles en liant la formation des Officiers à l’évolution profonde des structures de notre Armée.

Bonaparte, qui eut le privilège de recueillir par son éducation tout l’héritage intellectuel du XVIII siècle, lorsqu’il fut parvenu au faite du pouvoir, s’inspire de son expérience d’ancien élève des Ecoles de Brienne et de Paris pour recréer, après la césure de la Révolution, une Ecole Militaire susceptible de fournir les nouveaux et nombreux Officiers nécessaires à l’encadrement de l’Armée Nationale. Depuis lors, la mission de cette Ecole et de celles qui lui furent apparentées, demeure constante, et cette très longue tradition du service de la Patrie à travers l’Etat inspire toujours les instructeurs des futurs Officiers de notre Armée.

Les techniques changent, les Structures évoluent, les hommes passent, l’esprit demeure.

Depuis le 1er Mai 1802, date de sa création un certain nombre de principes président à la vie de l’Ecole Spéciale Militaire et ont été reconduits récemment lors de la création de l’Ecole Militaire Interarmes.

  • Tout d’abord la nature très ouverte du recrutement des Elèves. Ils sont, et ils ont toujours étés issus de toutes les composantes de la population, ce qui fait du Corps des Officiers une image fidèle de la nation.
  •  Ensuite, la participation des élèves à leur propre formation et l’équilibre toujours recherché entre la réflexion et l’action dans des études qui harmonisent l’instruction militaire, l’enseignement général et l’entraînement physique.
  • Puis, la vocation interarmes de l’Ecole, plus ou moins affirmée selon les époques.
  • Enfin, le respect de la Tradition, celle qui élève le coeur et dirige l’action, c’est-à-dire le culte de l’Honneur et le Service de la Patrie.